Une Semaine sans photocopie ni fichier

Du 17 au 20 mars, les trois classes de l’école primaire de l’Ecole française du Kansai expérimenteront « La Semaine sans photocopie ni fichier » dans le cadre d’un projet de zone proposé par l’AEFE Asie-Pacifique. Ce projet amènera chaque enseignant à réfléchir sur sa pratique pédagogique et notamment à une utilisation raisonnée des supports photocopiés ou des fichiers d’éditeurs à compléter.

Derrière cette intention, l’idée est bien de favoriser la manipulation sous toutes ses formes et ainsi de faire en sorte que l’élève, l’apprenant, (re)devienne acteur dans la construction de ses apprentissages.

« Il ne s’agit pas de remettre en cause l’utilité de la photocopie, explique sur le site de l’AEFE le Conseiller Pédagogique de la Zone Asie-Sud, Monsieur Denis Bourguignon, en charge du projet pour l’ensemble des établissements la zone, mais de prendre conscience, grâce à une semaine prétexte, qu’on peut avoir des idées pour que cette fiche photocopiée ou bien extraite d’un fichier d’éditeur, puisse s’enrichir d’une phase de manipulation, d’un moment de copie, d’une auto-évaluation, … ». Il poursuit « En association avec certaines zones du cerveau, l’apprentissage utilise des types d’intelligences ou de mémoires différents. Dans les années 90, Antoine de Lagaranderie nous a parlé de préférence, « visuelle » ou « auditive », de mémoire kinesthésique, (toucher) ! ».

A l’Ecole Française du Kansai, les enseignants qui étaient présents l’année dernière pour cette même opération veillent à continuellement faire appel à tous les sens des élèves au sein de la classe. Ainsi, un travail sur le long terme concernant la diminution de l’usage de la photocopie est mené, depuis deux ans en Primaire. Les élèves utilisent ordinateurs, TBI, tablettes, mais aussi … le tableau noir, les cahiers, les ardoises, les livres et les manuels.

Lors de la semaine du 17 au 20 mars, les enseignants du Primaire de l’EFK s’attacheront à ne pas utiliser une photocopie ou une page d’un fichier d’éditeur. A la place d’un simple remplissage sur une feuille, les professeurs proposeront des activités amenant les élèves à utiliser leurs mains (écriture, manipulations, TBI, ordinateurs, tableau noir…).

Une fois le projet réalisé, les enseignants pourront mutualiser leurs expériences avec les autres établissements de la zone Asie-Pacifique.